Le webmestre s'explique

En charge de la gestion du site internet communal depuis le 1er avril 2006 (ce n'était pas un poisson),je me suis efforcé d'adopter un ton moins officiel et surtout, d'offrir aux Tourrettans l'information en direct.
Candidat à rien, inscrit à aucun parti (mais au registre des Métiers), j'agis
en totale indépendance. Je n'ai jamais eu la moindre censure de qui que ce soit, et surtout pas de la mairie.
Lorsque, dans les blagues à propos du "Cabaret" (article du 2/9/2006), je fais allusion, justement, à la censure, c'est évidemment de l'humour (il y a prétérition: je prétends ne pas dire ce que je dis).

Ma mission est d'observer, de photographier et de relater. Pas de donner un avis personnel.
– Si vous lisez que tel ou tel conseiller municipal est beaucoup plus souriant que par le passé, c'est un fait vérifiable, une constatation; pas un avis; et encore moins le début d'une campagne électorale.
À titre personnel, je puis dire que j'ai de bonnes relations (parfois même chaleureuses) avec tous les conseillers, opposition y compris.
Si j'ai écrit que Dominique Estrosi avait été la personnalité la plus applaudie lors de la Sainte-Rosalie, c'est un fait vérifiable; pas un avis.
– Si j'ai écrit, à propos du travail de la municipalité, qu'elle avait élaboré: "
Un programme sans doute jamais vu à ce niveau depuis bien des décennies" c'est parce que j'ai consulté les archives (tout en précisant "sans doute" si quelque chose m'avait échappé).
– Notre civilisation, le monde en lui-même (sélection naturelle), sont axés autour de la beauté. Alors si je photographie un beau spécimen humain, je le dis. C'est une constatation vérifiable; pas un avis.

D'une façon générale, figurent sur les photographies ceux qui sont présents à la manifestation relatée (et qui acceptent d'être photographiés!). Peu m'importe leur religion, leur avis politique, leurs moeurs, ou ce qu'ils ont pris au petit-déjeuner. Et je me rends, dans la mesure du possible, à toutes les manifestations auxquelles je suis convié suffisamment à l'avance (au moins 48 heures).

Mais ce qui me scandalise par-dessus tout, qui me hérisse, ce sont les accusations à propos du contenu de mes photographies où le maire apparaîtrait trop souvent. J'assiste à presque toutes les manifestations tourrettanes depuis six ans (très bientôt, la retraite). En dehors de Hubert Poisson, souvent présent et actif, JE N'Y AI JAMAIS VU LA MOINDRE PERSONNALITÉ DE L'OPPOSITION (hors conseil municipal).
Pour paraphraser Bertrand Gasiglia: "Ils apparaissent... une fois tous les six ans, pour les élections".

Je rappelle que la plus haute autorité de la commune est le maire. Les organisateurs (il est matériellement impossible que 100% de ces gens votent pour lui!) l'invitent systématiquement à leurs événements marquants. Ce que je puis constater, c'est qu'il est présent, lui, à 90% de ces manifestations; il parle de respect du travail d'autrui. Et les organisateurs et autres bénévoles sont fiers de sa présence, qui symbolise l'intérêt (souvent pécuniaire) de la commune pour leurs actions et les met eux-mêmes en valeur. Fiers de sa présence 1/à la manifestation 2/à sa relation dans la presse.
Dans bien d'autres communes en effet, le maire est absent des illustrations relatant les manifestations locales. Et pour cause: il est absent à la manifestation elle-même.

Alors que l'on critique la qualité de mes textes*, ou de mes photographies**, mon humour parfois un peu décalé, des fautes qui auraient pu m'échapper (il faut faire vite!). D'accord. 
Mais pour le reste, non merci. Mesdames et messieurs les contestataires, cherchez ailleurs un exutoire à vos échecs et si vous voulez la place du maire (et surtout, votre photo partout), commencez par travailler autant que lui. Les Tourrettans apprécieront. Et je publierai les photos, avec la même impartialité.

Valéry d'AMBOISE

* Comme chacun sait, je ne suis qu'un apprenti; avec 600.000 volumes à mon actif, sept romans, du théâtre, 50.000 articles (dont 500 pour Nice-Matin), une centaine de passages à la télévision ou à la radio et bien plus de coupures de presse consacrés à ce travail.

**Comme chacun sait, je ne suis qu'un apprenti; même si l'on trouve quelques-unes de mes 100.000 photos dans le Larousse, dans la presse, et dans une bonne cinquantaine d'ouvrages divers.
A remarquer la diversité des événements communaux et la complexité de certaines prises de vue; par exemple photographier 800 personnes sans matériel d'éclairage, ou un accident de la route (certains témoins refusent), un incendie, ou des gens coquets, des timides, des farfelus absents au rendez-vous...